L’URLS suspend des programmes pour 50 000 $ par année
GASPÉ – L’Unité régionale loisir et sport (URLS) Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine cessera de verser de l’aide via certains de ses programmes pour une période indéterminée. Des jeunes athlètes et artistes de haut niveau, des entraîneurs, des clubs sportifs et des organisateurs de compétitions seront notamment touchés.
Le directeur général de l’URLS, Nicolas Méthot, invoque « l’incertitude financière » qui pèse sur son organisme. « Le 2 juin, on a reçu une lettre officielle du ministre [de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Yves Bolduc] nous disant qu’on nous verserait pour l’instant seulement 75 % des sommes habituelles. »
L’URLS recevra donc 312 000 $ des 416 000 $ prévus. « Le problème, ce n’est pas qu’on ait l’annonce un peu tard, mais qu’on ne soit même pas sûr de recevoir [les 25 % restants], dit le directeur général. On n’a pas le choix d’arrêter de distribuer des sous, sinon, on aura un problème d’encaisse. »
Les programmes suspendus sont la Relève François Bourque, le Soutien à la formation, l’Assistance financière aux clubs sportifs, le Développement loisir et sport et les Projets spéciaux des organismes sectoriels. Au total, ces cinq programmes représentent des sommes de 45 000 $ à 50 000 $ par an.
Mises à pied
De plus, l’URLS a dû mettre à pied quatre de ses onze employés ce printemps « à cause du retard, mais aussi des baisses de subvention pour les activités récréotouristiques, notamment l’aménagement de sentiers », décrit M. Méthot.
Le gouvernement libéral n’est pas le seul à blâmer, précise-t-il, puisque les péquistes ont tardé à adopter une nouvelle politique du loisir et du sport.
Depuis 2002, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport gèle le montant octroyé à l’URLS, note M. Méthot. « On demande au moins qu’on respecte nos enveloppes. On ne peut pas faire d’autres mises à pied, sinon, on n’aura plus assez de personnel pour assurer notre mandat de développer le loisir et le sport dans la région. »
Les fonds gérés par l’URLS pour d’autres bailleurs de fonds sont maintenus, soit les programmes Bon départ, Mes premiers jeux et Manifestations culturelles de la jeune relève amateur.