• jeudi 18 avril 2024 19 h 05

  • Météo

    0°C

  • Marées

Actualités

19 février 2014 7 h 17

Naissance d’une collaboration entre Orléans Express et le RéGÎM

Partager

GASPÉ – Une nouvelle ère de collaboration se dessine entre le transporteur Orléans Express et la Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RéGÎM) alors que les deux organisations ont eu une première rencontre lundi à Gaspé pour définir une possible alliance.

« On a eu de bonnes discussions. On sent l’ouverture, on sent une volonté de collaborer », indique le président de Keolis Canada, maison-mère d’Orléans Express, Denis Andlauer, qui s’est déplacé pour l’occasion.

« C’est une rencontre extrêmement positive d’abord et avant tout. Qu’Orléans ouvre la porte à faire un partenariat, pour moi, c’est positif », souligne le président du RéGÎM et vice-président de la Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre.

« On a fait un portrait de la situation. On a regardé des pistes de solutions », ajoute le porte-parole de l’entreprise, Marc-André Varin.

Orléans Express indique avoir perdu près de 5 millions de dollars l’an dernier sur l’ensemble de son réseau.

L’entreprise ne veut pas révéler publiquement les données financières sur la ligne desservant la Gaspésie. Ces données font partie du cadre de discussions avec le RéGÎM, indique-t-on du côté du transporteur.

« Le statu quo n’est pas une option du tout. On ne peut pas continuer sans rien changer. On cherche tous les moyens de collaboration pour corriger les problèmes que l’on vit aujourd’hui », indique M. Andlauer.

« Devant cet état de fait, il faut prendre acte. Il faut regarder quelles sont les pistes de solutions envisageables », indique M. Lapierre.

Des échanges de services, une complémentarité des réseaux, la sous-traitance du service de colis dans des municipalités, sont des exemples d’éléments qui feront l’objet de discussions dans un comité de travail mis en place entre les parties prenantes.

On se donne un délai serré, « il serait prématuré d’évoquer un délai fixe, mais on ne souhaite pas s’éterniser », précise M. Lapierre.

Étiquettes :