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4 juin 2012 16 h 56

Pauline Marois rêve à une vague péquiste en Gaspésie

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La chef du Parti québécois, Pauline Marois, souhaite un raz-de-marée péquiste en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeliene lors des prochaines élections provinciales.

Les ambitions de l’ancienne ministre des Finances du gouvernement de Bernard Landry, entre 2001 et 2003, de rafler toutes les circonscriptions à l’occasion de la joute électorale à venir, sont bien réelles.

D’après Mme Marois, la région pourrait bien être bleue de bout en bout. «Nous voulons reprendre toute la Gaspésie sans exception. Nous sommes persuadés que nous pouvons retrouver à nouveau la confiance des Gaspésiens et des Madelinots. Nous avons déjà des candidats intéressants et d’autres seront choisis bientôt.»

Notons que dans Gaspé, le bras droit du maire de Gaspé et ancien attaché politique du bloquiste, Raynald Blais, Daniel Côté est en réflexion, alors qu’aux Îles-de-la-Madeleine, Jeannine Richard portera les couleurs péquistes lors du pugilat électoral contre le libéral et actuel député, Germain Chevarie.

Mme Marois juge que le gouvernement de Jean Charest est usé à la corde et qu’il manque de jugement en matière de développement régional. «Ce gouvernement est un mauvais gouvernement. Il en a fait encore la démonstration avec les récents propos tenus à l’Assemblée nationale récemment par le ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac, en matière de foresterie. Il a fait preuve d’une certaine insensibilité pour ne pas dire d’une insensibilité complète. Je peux vous dire que ce ne sera pas notre cas. D’ailleurs, toutes les grandes politiques de développement régional [éolien et autres créneaux d’excellence] ont été mises sur pied par un gouvernement péquiste», tient à souligner Pauline Marois.

On rappellera qu’à une question posée par le député péquiste, André Simard, sur les coupures appréhendées de trois millions de dollars pour le Bas-St-Laurent et la Gaspésie dans le cadre du Programme de création d’emploi en forêt, le ministre Gignac avait justifié cette coupure par le fait que la Gaspésie recevait quatre fois plus que la région de la Mauricie en tenant compte du taux de chômage, notamment.

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