Plan Nord : Pascal Bérubé prône une mission économique gaspésienne
Le député de Matane, Pascal Bérubé, souhaite la mise en place d’une mission économique gaspésienne pour profiter des retombées du Plan Nord.
Le péquiste déplore que la région de Québec, qui affiche un des plus bas taux de chômage de la province, profite non seulement de l’aide technique du gouvernement dans sa présente mission, mais également de la présence du premier ministre Jean Charest.
«Je ne vois par pourquoi la Gaspésie n’aurait pas droit à la même attention du gouvernement», croit M. Bérubé qui souligne l’importance pour les entreprises gaspésiennes de créer des partenariats. «Je propose à mes compatriotes gaspésiens de réfléchir à cette idée de mettre en place une délégation d’entreprises de chacune des MRC avec peut-être l’aide de la Conférence régionale des élus.»
Selon M. Bérubé, la Gaspésie a le droit elle aussi de profiter des retombées du Plan Nord. «Et faire travailler les gens ici près de leur milieu et de leurs familles. Il faut saisir la balle au bond et créer la richesse chez-nous.»
M. Bérubé a d’ailleurs l’intention d’interpeller les autres élus gaspésiens à l’Assemblée nationale à ce sujet.
Défection de François Rebello
Pascal Bérubé n’est par ailleurs point ému par la défection du péquiste de la Prairie, François Rebello, au profit de la Coalition avenir Québec.
Septième élu à quitter le Parti québécois en quelques mois, M. Rebello est le 3e à se joindre à la nouvelle formation politique menée par François Legault.
«François Rebello assumera son choix», lance M. Bérubé qui soutient que le PQ n’est pas en aussi mauvaise posture que les récents sondages le laissent croire.
«À l’échelle de notre région, j’ai des indicateurs dans ma circonscription que le Parti québécois est extrêmement fort. Dans Bonaventure, nous avons progressé. À Gaspé, les signaux sont intéressants et aux Îles, le PQ remporterait une élection selon une projection récente.»
Réaffirmant être à l’aise dans le PQ, avec à sa tête Pauline Marois, M. Bérubé remarque d’ailleurs que le courage de sa chef face à l’adversité devient de plus en plus une force.
«Encore hier, un maire gaspésien me disait que même s’il n’était pas membre du PQ, il était très à l’aise de voter pour nous devant le courage de Mme Marois et surtout pour ses engagements envers la région.»