Quai de Carleton-sur-Mer : cinq scénarios à l’étude
CARLETON-SUR-MER - Des représentants du ministère des Transports du Québec (MTQ) viendront à Carleton-sur-Mer en février pour présenter les scénarios d'avenir du quai aux différents utilisateurs.
Rappelons que le ministère a accepté d’offrir une expertise technique à la municipalité. Après avoir rencontré les principaux utilisateurs de l’infrastructure, le MTQ a élaboré un total de cinq scénarios.
Le responsable du développement économique et touristique de Carleton-sur-Mer, Alain Bernier, s’est récemment rendu à Québec pour prendre connaissance des travaux du ministère. Sans dévoiler les détails des scénarios envisagés, M. Bernier précise que le volet industriel ne fait pas partie du plan. « Dans les scénarios, il faut consolider et développer davantage les volets pêche, touristique, mariculture et nautique. Pour ce qui est du volet industriel, c’est difficile de justifier une réparation par la maintien de cette vocation-là », souligne M. Bernier.
Le propriétaire du quai, Transport Canada, l’a d’ailleurs inscrit sur la liste de ses quais excédentaires dans les années 1990, faute d’activités industrielles qui y transitent. Et pour des raisons de sécurité, une bonne partie du quai est fermée à la circulation depuis 2008. Transport Canada n’a pas l’intention d’investir dans sa réfection et a proposé un transfert de propriété pour qu’un éventuel acquéreur fasse les réparations nécessaires, en tenant compte de l’orientation qu’il souhaite lui donner.
Une fois le scénario du MTQ choisi par les utilisateurs de l’infrastructure, des démarches en vue du transfert de propriété seront entreprise pour mettre en branle le réaménagement, poursuit M. Bernier. « C’est pratiquement impossible que ce soit la Ville de Carleton-sur-Mer qui se porte acquéreur seule. Il va falloir d’autres intervenants. Et évidemment, si le quai conserve sa vocation de pêche et de mariculture, on ne peut pas passer à côté de Pêches et Océans », affirme le responsable du développement économique, qui ajoute « que si rien n’est fait », le quai sera « un jour fermé. Il faut agir rapidement, être en mode solution ».