• samedi 12 avril 2025 06 h 06

  • Météo

    -4°C

  • Marées

Actualités

11 octobre 2011 10 h 42

Quel avenir pour l’information journalistique au Québec ?

Partager

Une cinquantaine de personnes ont participé à la consultation sur les orientations du ministère de la Culture en matière d'information d'intérêt public à Gaspé vendredi dernier.

Cette consultation, qui fait actuellement le tour du Québec jusqu’en décembre prochain, fait suite à un mandat d’étude sur l’avenir de l’information au Québec dans le contexte des changements technologiques confié par ce même ministère à la journaliste Dominique Payette en 2009.

Son rapport, qui a été remis en janvier dernier,  a émis des constats et des recommandations. Cette consultation a retenu deux grandes orientations du rapport Payette. La première porte sur la mise en place d’un nouveau modèle de régulation des médias québécois qui s’appuierait sur l’adoption d’un statut de journaliste professionnel et qui propose de consolider le Conseil de presse du Québec. La deuxième orientation porte sur le soutien à la diversité des voix et qui propose  à Télé-Québec le mandat d’examiner la faisabilité d’un projet de réseautage de l’information régionale sur Internet avec l’appui des médias communautaires.

Mémoires et échanges

Quatre mémoires d’organismes de la région ont été présentés au comité de consultation présidé par la ministre de la Culture, Christine St-Pierre : ceux de la Conférence régionale des élus, du journal Graffici, de la section régionale de la Fédération des journalistes professionnelles du Québec (FPJQ) et des télévisions communautaires. On notera aussi deux autres présentations d’intérêt faites par les directions des radios CIEU-FM (Carleton) et Radio Gaspésie (Gaspé).

Tout le monde s’est entendu sur la nécessité d’établir un statut de journaliste professionnel. Mais les façons de mettre ce statut en œuvre pose problème. Pour le président régional de la FPJQ, Martin Toulgouat, c’est la FPJQ appuyée par le Conseil de presse du Québec qui devrait parrainer ce titre.

Plus largement, il demeure agréablement surpris du taux de participation à cette première consultation qui s’est tenue au musée de la Gaspésie. «Visiblement, on constate que les gens ont à cœur l’information d’intérêt public dans la région.»