TDLG : le défi de passer par Percé
GASPÉ – La Traversée de la Gaspésie (TDLG) a dû relever tout un défi dans le cadre de sa 13e édition, soit celui de trouver de l’hébergement pour accueillir les quelque 180 participants et le groupe de bénévoles lors de leur périple qui s’arrêtera notamment à Percé.
« C’est triste au boutte. Si Percé, notre icône touristique en Gaspésie et notre produit d’appel ne peut pas nous recevoir en février, ça deviendrait questionnable », lance Claudine Roy, la présidente de la TDLG.
« On a travaillé des pieds et des mains avec l’Office du tourisme. On a failli ne pas y aller », ajoute Mme Roy.
N’eut été de l’ouverture de l’Auberge des trois sœurs et la collaboration du Fleur de lys, l’organisation qui compte une délégation totale de 300 personnes n’aurait pu passer deux jours à Percé.
Ce n’est pas la première fois que la question du tourisme hivernal dans le cœur patrimonial de Percé est soulevée. GRAFFICI a présenté dans son édition octobre 2014, un dossier qui posait cette question.
Le maire, André Boudreau, avait notamment tracé un dur portrait de la réalité hivernale, soulignant que la Ville n’avait pas « quelque chose de significatif » à vendre durant la saison.
200 km en 8 jours
La 13e édition de la TDLG se tiendra du 21 au 28 février 2015. En plus du ski de fond, les quelque 180 participants pourront aussi faire les 200 kilomètres en raquette, une nouveauté cette année.
La grande randonnée partira du Gite du Mont-Albert, se rendra par la suite à Port-Daniel-Gascons, Sainte-Thérèse, Val-d’Espoir, Percé, Douglastown, le parc Forillon et Gaspé.
Jusqu’à maintenant, 110 inscriptions ont été reçues, dont 10 % proviennent de l’international, notamment les États-Unis et la France. Il reste 50 places pour le ski et 25 pour les raquettes.
Grâce à une aide de 125 000 $ sur deux ans de Développement économique Canada, la TDLG espère augmenter à terme la participation à l’international à 15 %.
« On est très heureux d’avoir ce support. On est l’événement hivernal au Québec. C’est plus facile d’être supporté par les différentes instances de gouvernement », indique Claudine Roy.
Mme Roy revient d’un séjour en Europe pour faire la promotion alors que la directrice générale, Maïté Samuel-Leduc, partira bientôt sur le Vieux continent pour vendre de nouveau la TDLG.
L’organisme peut compter sur un budget global de 600 000 $ dont 80 % sont des revenus autonomes.