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30 janvier 2014 6 h 29

Train : les études déposées la semaine prochaine

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GASPÉ – La Société du chemin de fer de la Gaspésie recevra la semaine prochaine deux importantes études afin de déterminer les sommes qui restent à investir afin de réhabiliter la voie ferrée entre Matapédia et Gaspé. 

Une première étude porte sur le potentiel d’utilisation du rail par les entreprises et industries de la Gaspésie et l’autre concerne les travaux à compléter afin de remettre le tronçon en bon état pour les 25 prochaines années.

« Ce sont toujours les 98 ponts qui sont notre plus grand défi. On voit tout au complet ce qu’on doit investir pour avoir un chemin de fer nickel pour pouvoir recevoir tant Via Rail que les trains de marchandises » indique François Roussy, président de la SCFG.

La poursuite de la rénovation du réseau nécessite un montant de 70 millions de dollars. Quelque 30 millions ont été investis jusqu’à maintenant.

M. Roussy espère revoir Via sur le tronçon Matapédia-New Carlisle bientôt : « Depuis la tragédie de Lac-Mégantic, on a eu un audit [vérification] à tous les points de vue, la totale. On a livré et Via va prendre une décision avec ça. Je pense avoir tout livré pour sécuriser nos partenaires », indique-t-il.

Potentiel économique du train

Le potentiel de développement du train est là : « le monde des affaires sondé confirme la volonté d’utiliser le rail, l’importance du rail pour développer leur entreprise et l’intérêt de s’investir dans le transport par rail », dit M. Roussy.

« Ils ajoutent même l’impact qu’aurait l’absence de rail sur leur entreprise », renchérit le directeur général de la société, Olivier Demers.

Actuellement, environ 1400 à 1500 wagons circulent sur la voie ferrée.

L’étude à venir parle d’un potentiel de 4000 à 4500 wagons sur une base annuelle. Elle évalue aussi les retombées économiques du train en Gaspésie.

« Québec a besoin de ces deux études pour compléter le dossier et le présenter ultimement au Conseil des ministres pour voir quels seraient les montants qui pourraient être octroyés à compter d’avril », espère M. Roussy.

La semaine dernière, le ministre responsable de la région, Gaétan Lelièvre, rappelait à la société qu’elle devait faire ses devoirs, notamment avec l’étude de faisabilité.

Confiance dans l’avenir du rail

François Roussy demeure confiant dans l’avenir du chemin de fer : « On a un bel outil de développement. Il y a un avenir pour le rail en Gaspésie et au Québec. J’espère qu’on va faire ce choix de société. Si on veut être meilleur au niveau de l’économie. Si on veut être meilleur au niveau de l’environnement, le chemin de fer c’est une réponse pour notre région. »

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