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3 août 2018 11 h 19

Une histoire de famille pour les Trépanier

 GRANDE-RIVIÈRE, août 2018 - Joëlle Dubé de Grande-Rivière côtoie les chevaux depuis toujours. Dans la famille, du côté de sa mère, chez les Trépanier, la passion western s’est transformée au fil des années pour devenir Le Centre équestre du Bout du monde, une écurie qui compte une cinquantaine de chevaux et une quarantaine de cavaliers qui apprennent et perfectionnent leur passion western. Troisième de trois textes sur les cowboys gaspésiens.  

Bien avant sa naissance, son grand-père faisait l’élevage de chevaux de course attelés. « Il les entraînait l’été et il les vendait à Montréal l’automne. […] Vers les années 2007-2008, quand les courses attelées ont tombé, ma mère et ma tante ont repris l’entreprise et se sont lancées dans les chevaux de selle », raconte Joëlle.

 « On s’est spécialisé dans la formation des cavaliers de compétition, poursuit-elle. Pour nous, c’est vraiment important que les jeunes apprennent de la bonne façon. Avec les chevaux, il faut prendre son temps et c’est important de ne pas précipiter les choses. Les efforts vont finir par payer. Le lien avec le cheval, c’est le plus important », souligne la cavalière et instructrice aujourd’hui âgée de 22 ans. 

Cet été, pas moins d’une dizaine de jeunes de 15 à 22 ans, formés par Le Centre équestre du Bout du monde, participeront entre autres à l’une ou l’autre des six compétitions de Gymkhana de La Grande chevauchée, une association équestre créée vers la fin des années 1990 pour réunir les passionnés de chevaux par la tenue d’activités équestres.

Le Centre équestre du Bout du Monde a tenu celui de Grande-Rivière à l’occasion de la 2e édition du Festival western de l’endroit, qui s’est déroulé les 13, 14 et 15 juillet. 

Selon Joëlle Dubé, les festivals attirent le grand public et contribuent à démystifier puis à transmettre la passion western.

« Les festivals attirent, intriguent et donnent envie aux gens d’essayer…  Et c’est tant mieux. Mais ce n’est pas fait pour tout le monde. Ça a l’air facile de même, mais c’est beaucoup d’heures de pratique, beaucoup d’efforts, beaucoup de sacrifices et beaucoup d’argent aussi…», estime celle qui a bien l’intention de poursuivre la tradition familiale, de faire sa vie auprès des chevaux et de transmettre sa passion par l’enseignement de l’art équestre.

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