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7 juin 2012 10 h 42

Une Régie intermunicipale de transport verra le jour

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Une régie intermunicipale de transport en commun viendra remplacer le Réseau de transport collectif de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RéGÎM) afin de tirer profit de l'aide gouvernementale dans le développement du réseau.

Il s’agit d’un passage obligé, souligne le président du RéGÎM, Jonathan Lapierre. «Pour recevoir les montants pouvant être perçus par la taxe sur l’essence dans la région, il fallait mettre en place un système qui soit reconnu par le gouvernement du Québec.»

Outre la récupération de la taxe d’un cent le litre d’essence, la création de la régie ouvrira la porte au programme de subvention pour les réseaux de transport collectif en milieux ruraux. Ces sommes supplémentaires créeront d’autres possibilités. «Cela va nous permettre d’améliorer le service à la clientèle, la répartition, de mettre en place une stratégie de promotion et de développement. Ce sont des sources de revenus qui nous permettront de nous développer», indique le président.

La taxe permettra à la nouvelle régie de mettre la main sur un montant de 1,5 million de dollars par année.

Par ailleurs, l’organisation poursuit toujours certains pourparlers avec Orléans Express pour compléter l’offre de service. Le transporteur interurbain a exprimé à plusieurs reprises sa volonté d’éliminer un départ entre Rimouski et Sainte-Anne-des-Monts.

«Est-ce que le RéGÎM et Orléans Express peuvent s’aider un et l’autre, dans le respect de leur mission ? Le RéGÎM n’a pas l’ambition de remplacer Orléans. Ça ne nous empêche pas de travailler ensemble», précise M. Lapierre.

La nouvelle régie sera imputable puisque deux représentants par MRC siègeront sur le conseil d’administration. Elle est à compléter l’embauche d’un premier directeur général.

Actuellement, le Réseau de transport collectif de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine est un organisme à but non lucratif. Il est supporté en majorité par la Conférence régionale des élus, un mandat qui n’est pas le sien.

Le RéGÎM enregistre tout près de 80 000 déplacements par année sur le territoire de la Gaspésie et des Îles.