Pascal Bérubé propose deux mesures pour contrer l’intimidation
Le député de Matane, Pascal Bérubé, propose deux mesures au Plan d’action pour prévenir et traiter la violence à l’école, mis de l’avant par le gouvernement du Québec.
Qualifiant ce plan de coquille vide et d’échec, il invite la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp, à mettre en place le plus rapidement possible de nouvelles mesures concrètes visant à faire cesser la violence et les actes d’intimidation à l’école.
Premièrement, le député Bérubé recommande qu’un plan personnalisé soit développé pour chaque signalement, de façon à ce qu’une victime d’intimidation, mais également son ou ses agresseurs, soient rapidement pris en charge par l’équipe-école, les services sociaux et les policiers. Deuxièmement, prenant exemple sur la France, il suggère à la ministre qu’un partenariat soit mis en place avec les responsables des médias sociaux pour mieux contrôler les propos qui y circulent.
«Ces mesures permettront d’envoyer un signal clair à l’effet que c’est tolérance zéro en matière de violence et d’intimidation sous toutes leurs formes, soutient Pascal Bérubé. Le but est de faire en sorte qu’aucun jeune ne passe à travers les mailles du filet. Il y a urgence d’agir.»
Le cas de Marjorie en Chambre
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, a questionné, mercredi, le premier ministre du Québec, Jean Charest, en lien avec le phénomène de l’intimidation, en rappelant le cas de Marjorie Raymond, cette adolescente de 15 ans, de Sainte-Anne-des-Monts, qui s’est enlevé la vie la semaine dernière, après avoir dénoncé l’intimidation dont elle était victime.
M. Charest a répondu qu’il était préoccupé par cette question et que des actions seraient entreprises par son gouvernement prochainement.