• lundi 18 novembre 2024 09 h 07

  • Météo

    4°C

  • Marées

Actualités

20 ans
25 septembre 2020 14 h 19

Les 20 ans du GRAFFICI, c’est ici! D’autres anecdotes

Nous remercions du fond du cœur les fondateurs du journal ainsi que les nombreux employés, bénévoles et collaborateurs qui ont permis au journal de célébrer ses 20 ans cette année.

À l’été 2001, GRAFFICI est en nomination pour la coopérative de l’année à l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ). Il faut se déplacer à Québec pour répondre aux questions du jury. Nous étions en plein montage pour la prochaine édition du journal. Qu’à cela ne tienne! Pascal Alain et moi partons en direction de Québec le matin pour être à Québec à 14h tapant. L’entretien dure une heure. À 15h, bière rapide sur une terrasse de la rue Cartier au grand soleil. À 16h, terminé les vacances. Nous avons repris la route vers la Gaspésie pour poursuivre le montage du journal! Un aller-retour, comme on dit!


Françoise Leblanc-Perreault, Maria – Membre du noyau fondateur et directrice générale de 2000 à 2006

 

De gros changements
À cause de circonstances particulières, Pascal Alain et moi avons dû, entre le premier et le deuxième numéro de GRAFFICI, déménager tout le matériel nécessaire à la production du journal dans le deuxième rang de Saint-Siméon. Nous avons installé le gros iMac sur la table de cuisine, trouvé une infographiste, rédigé des articles afin de monter la deuxième parution. N’ayant pas encore de local officiel, nous faisions du télétravail… bien avant l’heure!


Normand Canuel, Granby  – Fondateur et représentant publicitaire jusqu’en 2003

 

Le contexte particulier de la production du GRAFFICI
Je nous revois en pleine production du journal. Françoise sur l’énorme iMac en train de placer les textes et images qui composeront le prochain numéro. Normand, à l’autre bout du local, tentant de trouver une dernière publicité avant de boucler le tout. Et moi, au centre, terminant la rédaction d’un article en écoutant du métal en sourdine. Le regard de Françoise valait cent piastres! Je faisais mes entrevues par téléphone. Nous avions une seule ligne. Je monopolisais donc cette précieuse ligne, alors que nous attendions les épreuves à approuver du journal avant son impression par télécopieur. J’avais d’affaire à raccrocher! Toute une époque!


Pascal Alain, Carleton-sur-Mer – Fondateur, journaliste et rédacteur en chef jusqu’en 2003, administrateur de 2003 à 2010 et depuis juin 2020, chroniqueur depuis 2010.

 

La marche à suivre
J’ai joint le conseil d’administration de GRAFFICI en mars 2016, au milieu d’une crise de revenus causée par l’austérité du gouvernement de Philippe Couillard. Ces compressions affectaient les organismes de développement qui se servaient des pages publicitaires de GRAFFICI pour faire connaître leurs services. GRAFFICI affichait un déficit de 30 000$ au printemps 2016. Nous venions de sauter quelques publications. Ce qu’il reste de direction du journal, le conseil d’administration, postule pour un projet « d’évaluation de son avenir », avec le concours d’Emploi Québec. Il fallait que GRAFFICI avance 10 000$ comme part de l’entreprise, ce que le journal n’avait pas. En lisant le libellé du projet, je constate qu’un membre du conseil d’administration, Camille Leduc, est prêt à avancer personnellement cette somme. Il n’a pas eu à le faire, Emploi Québec acceptant qu’on puisse passer outre cette condition monétaire, mais le degré d’engagement de M. Leduc, que j’appelle maintenant Camille, mais que je continue à vouvoyer, restera pour moi une leçon d’engagement qui me sert depuis et qui continuera de me servir.


Gilles Gagné, Carleton-sur-Mer – Éditorialiste depuis 2007 et co-rédacteur en chef depuis 2016

 

De la livraison… et du bon temps entre amis!
Début des années 2000, nous partons deux, trois bons amis dans ma Mazda MPV pour une tournée de livraison du journal. On se partage la roue, les autres se chargent de l’animation. On fait de la musique, on arrête profiter des plus beaux spots. On en découvre de nouveaux. À chaque arrêt les gens sont heureux de recevoir le plus récent numéro de ce journal indépendant qui nous ressemble. Le soir, p’tit feu, p’tite bière, on se tasse dans la van pour mal dormir. Le lendemain, c’est reparti. Retour à la maison, on a hâte au mois prochain…


Mathieu Boudreau, Carleton-sur-Mer – Collaborateur aux textes, aux Galas culturels gaspésiens et camelot entre 2002 et 2006

 

Une expérience mémorable
Mai 2020. Je travaille d’un bout de table avec vue sur la baie de Gaspé. Soudain, j’aperçois une petite tête qui émerge des flots : un phoque! Je me lève, je crie, je m’extasie, je prends des photos. Vous l’avez compris, je viens tout juste d’arriver à Gaspé, directement de Montréal, en pleine pandémie, avec mon masque, une lettre explicative et la voiture de mon grand-père. Les animaux marins, l’équipe du journal et surtout la culture gaspésienne auront rendu ma quarantaine, et ma première expérience terrain en journalisme, absolument mémorable.
Merci GRAFFICI!


Lila Dussault, Montréal – Stagiaire, mai et juin 2020

 

De lectrice à administratrice
J’ai connu GRAFFICI dès sa première parution. Ça me plaisait grandement d’entendre parler de la scène culturelle d’ici, des artistes du coin, des spectacles et événements qui avaient lieu en Gaspésie. Je restais à l’affût d’une nouvelle édition, me délectant des nouvelles des gens de la région; j’ai toujours été attirée par la culture sous toutes ses formes. Le contenu du journal s’est modifié, mais je retrouvais encore des textes qui parlaient de gens d’ici. Les sujets étaient plus variés, mais toujours pertinents et toujours traités du point de vue d’un Gaspésien ou une Gaspésienne. Il arrive fréquemment que la parole soit donnée aux citoyens vivants diverses situations et ça me plait beaucoup. Il y a quelques années, je fus approchée pour faire partie du conseil d’administration. Après avoir hésité un peu j’ai accepté et … je ne regrette pas!


Francine Poirier, Bonaventure – Fidèle lectrice et administratrice depuis 2017

 

Une édition 100 % étudiante
Bonne fête, GRAFFICI! Je devais avoir à peu près ton âge quand mon tout premier article à vie a été publié… entre tes pages! Jeune cégépienne en Arts, lettres et médias, ma prof Marie-Ève Forest (une autre de tes collaboratrices) t’avait convaincu de diffuser une édition dont le contenu était produit à 100 % par des étudiants. Il fallait avoir confiance en la relève! En tout cas, à ce moment-là, GRAFFICI, j’ai pogné de quoi. Et quelques mois plus tard, j’étais acceptée au baccalauréat en journalisme à l’UQÀM. Longue vie!


Sonia Landry, Carleton-sur-Mer – Journaliste de 2008 à 2010

 

Une tournée… des dépanneurs!
L’an 2000, j’ai 20 ans, j’habite la rue Vermette, à Carleton. Peuplée de bohèmes, d’artistes et d’anarchistes, en marge du village, nous créons des échantillons de révolutions. Pascal vient de lancer un journal. C’est un bijou un peu tout croche, mais on le sait déjà, que c’est un bijou. L’an 2000, la banquette arrière pleine de paquets de journaux, je m’arrête dans la totalité des dépanneurs entre Cloridorme et Ste-Flavie. J’explique à plein de monde c’est quoi GRAFFICI et pourquoi c’est un bijou. Longue vie au GRAFFICI!


Véronique St-Onge, L’Étang-du-Nord – Journaliste, distributrice et représentante publicitaire de 2000 à 2004 ainsi que collaboratrice au Graffici Entrepreneuriat

 

D’audace et de créativité
Lorsque je pense à GRAFFICI, je pense à dynamisme, ouverture et innovation. J’estime que tous ceux qui gravitent autour de ce média régional ont su innover et faire preuve d’audace et de créativité. C’est un beau risque que de pouvoir offrir un média papier de nos jours. Écrire pour GRAFFICI me permet d’aller plus loin, journalistiquement parlant, en offrant des dossiers de qualité à nos lecteurs. Quoi de plus stimulant pour une journaliste que d’en découvrir autant que le public, à propos des arbres ou des oiseaux, par exemple, qui pullulent sur toute la péninsule. Longue vie à GRAFFICI!


Geneviève Patterson, Gaspé – Journaliste depuis mars 2020

 

Une équipe très soudée
L’équipe de correction, que je coordonnais, se rencontrait physiquement dans les locaux du journal tous les mois. J’exigeais que chaque épreuve soit corrigée par quatre personnes différentes, car nous avions chacune nos forces et nous nous complétions bien. Voir une faute de français dans notre GRAFFICI aurait été humiliant… Et puis, mes courriels au groupe commençaient tous par « Bonjour vous toutes et  Yvon ». Comme Yvon a toujours été le seul homme du groupe, nous en prenions grand soin tout en le taquinant gentiment. L’équipe était très soudée et il en a résulté de belles amitiés qui se poursuivent. Longue vie au GRAFFICI et à son équipe de correction!


Florence Gauthier, Saint-Roch-des-Aulnaies – Coordonnatrice de l’équipe de correction de 2007 à 2013 Photo : Éric-Robert Joseph

 

De retour après 18 ans d’absence
Juin 2012 : j’arrive après 12 années passées dans la grande ville de Montréal à la Presse canadienne et à titre de gestionnaire dans un média de la Montérégie. GRAFFICI cherchait à l’époque un rédacteur en chef par intérim afin de coordonner le journal durant un congé de maternité. De fil en aiguille, la personne en poste démissionne et le rédacteur en chef de Graffici.ca quitte également. Je me retrouve avec les deux fonctions jusqu’en 2014. Graffici m’a permis de faire un retour dans la région après 18 ans d’absence et m’a ouvert d’autres portes de médias régionaux. Longue vie à GRAFFICI!


Nelson Sergerie, Gaspé – Rédacteur en chef de 2012 à 2014, administrateur en 2015 et 2016, corédacteur en chef en 2019 et 2020 et journaliste depuis 2012

 

Une charte de paysages
En tant qu’agente de développement en patrimoine culturel au Conseil de la culture de la Gaspésie de 1999 à 2002, j’ai rédigé une chronique hebdomadaire pendant au moins un an portant sur le patrimoine maritime gaspésien! J’ai, pendant l’une d’elles, introduit l’idée de Gaspaysie, pour renforcer l’idée d’une gouvernance régionale améliorée, qui imposerait plus d’autonomie pour la péninsule et qui inclurait la préservation des paysages et du patrimoine bâti que je chéris depuis des décennies. J’ai été fort heureuse d’apprendre que la région s’était dotée d’une charte des paysages quelques années plus tard!


Marie-Thérèse Landry, Moncton, Nouveau-Brunswick – Chroniqueuse de 2000 à 2002

 

Travailler au GRAFFICI, il y a une quinzaine d’années…
GRAFFICI a été, pour un nouvel arrivant comme moi, une formidable école pour découvrir rapidement la Gaspésie, ses paysages et ses habitants qui la vivent et qui l’animent. En plus de rencontrer des gens pour écrire des articles, c’est sans aucun doute le tour régulier de la Gaspésie pour distribuer le journal qui m’a permis de l’explorer de l’intérieur. Les touristes québécois font le tour de la Gaspésie quelques fois dans leurs vies; certains Gaspésiens le font une à quelques fois par an. Travailler au GRAFFICI, il y a une quinzaine d’années, c’était faire le tour de la Gaspésie 12 fois par année, été comme hiver, en s’arrêtant plus de 250 fois : des restos, des hôtels, des gîtes, des campings, des dépanneurs, des commerces, des salles de spectacles… dans chaque village, du nord au sud, sur la côte et dans l’arrière-pays. On finit par connaître et apprécier la place et le monde.

Frédéric Vincent, New Richmond – Journaliste et rédacteur en chef de 2003 à 2005 et directeur général de 2005 à 2011

 

Une formidable équipe de correction
Depuis 2014, j’ai le bonheur de faire partie de la formidable équipe de correction du GRAFFICI. Des valeurs importantes pour moi sont véhiculées lors de nos rencontres; en effet, l’écoute, le respect et la solidarité entre les personnes expliquent, je crois, la fidélité pour ce bénévolat. Je pense que les gens seraient surpris d’entendre les rires qui peuvent découler de nos discussions autour d’un mot, d’une expression, d’une virgule même! Et surtout de la mise en commun des connaissances de la langue française de chacun.e. J’ai un immense plaisir à ces rencontres et j’ai toujours hâte à la prochaine correction. Longue vie à GRAFFICI !  »

Patricia Poulin, Maria – Bénévole à la correction depuis 2014

 

Depuis une dizaine d’années, je suis correctrice au GRAFFICI. Belle équipe motivée au succès sans fautes du journal. Covid-19 oblige, nous nous voyons moins souvent.
Bonne continuité!


Victoire Arbour, Bonaventure – Bénévole à la correction 

 

Photos : Elles proviennent d’archives personnelles et d’archives du GRAFFICI

 

Lire la partie 1 : Hommage à l’équipe de première heure

Lire la partie 2 : Des faits intéressants

Lire la partie 3 : Quelques anecdotes